Cet ancien comptoir français a gardé la trace de son passé "colonial"....
Le plan de la ville ressemble étrangement à celui de Manhattan .... et pour cause ! Après une période portugaise jusqu'en 1614, la ville fut occupée par les Hollandais (les mêmes que ceux qui ont créé Manhattan) qui lui donnèrent sa nouvelle topographie dans les années 1690 - 1699. Ce sont ensuite les français qui s'y installent durablement pendant la période de la Compagnie des Indes puis celle des Comptoirs français, jusqu'en 1954.
La ville est séparée en 2 par un canal (hélas très très pollué ....) :
- d'un coté la ville Tamoule, trépidante, avec une foule intense et des règles de circulation ... inexistantes ! Heureusement, entre les grandes artères commerçantes il existe des ruelles charmantes, tranquilles, plantées de grands arbres et donc bien ombragées, avec des maisons très colorées.
On y trouve également de vieilles maisons tamoules rénovées ..... ou en attente de rénovation. Ces maisons appartenaient à de riches marchands indiens
Le dimanche après-midi, c'est le "Sunday Market", point d'orgue de l'activité de la ville Tamoule :
Et tous les jours, le "marché Goubert" :
Il y a aussi les vendeurs dans la rue :
- De l'autre coté, la ville "blanche" : c'est là où habitaient les français et, avant eux, les hollandais. Il y a de très jolies maisons, témoins de ce passé, et beaucoup d'arbres. Ici, la circulation est plus calme, on y trouve davantage de trottoirs (inexistants dans la ville tamoule) et l'ensemble est un peu plus "propre" : on commence à trouver des poubelles pour le tri et des toilettes publiques .... mais clairement la préoccupation écolologique n'est pas encore entrée dans les mentalités. Le front de mer est l'endroit le plus agréable puisqu'il est interdit à la circulation. Toujours bien ventilé par la brise de l'océan, c'est l'endroit préféré des habitants et des touristes pour se promener et regarder l'océan indien. Hélas, on ne peut s'y baigner car la houle est trop forte.
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Gandhi au milieu du front de mer |
Le front de mer protégé des vagues par d'énormes rochers basaltiques |
Là, c'est carrément exagéré ! |
Les enfants du Volontariat habitent dans la périphérie de la ville, dans des habitations vêtustes, mal réparées, minuscules, voire dans des quartiers que l'on peut presque qualifier de "bidonvilles", jouxtant le canal aux eaux saumâtres et malodorantes, et directement impactés à chaque période de mousson. D'autres habitent dans de simples huttes, dans les villages de pêcheurs alentour, tout comme les 3 villages plus reculés pris en charge par le Volontariat depuis quelques années.